Le plafond de verre est brisé ! Car c’est désormais une directrice qui est à la tête de la colo. Aurélie Chavanne monte cette année avec quatre monos : Marina Cornu, Laetitia Minder, Sarah Minisini et Andréa Conus. Trois anciens colons et un nouveau venu montent : Laurie Minder, Alejandra Gautrot, Loris Blanchard et Quentin Wenger.

         Au fond de Plan-Sépey, il y avait une armoire cette année-là. Et lorsqu’on l’ouvrirait, il n’y avait en apparence que des vieux manteaux. Mais si l’on osait aller plus loin, les fourrures se transformaient en aiguilles de sapins saupoudrées par une fine neige. La porte qui menait au monde de Narnia était ouverte pour deux semaines ! En plus des nombreuses activités qui furent effectuées lors de deux semaines, le jour de notre fête nationale, la colo partit aux Diablerets pour faire un accrobranche qui fut des plus mémorables.

L’année 2019 voit l’arrivée d’un nouveau directeur en la personne de Quentin. Pour le soutenir, c’est une équipe composée de Marina, Laetitia, Laurie, Sarah, Julie, Alejandra, Loris, Andréa et de Damien qui l’entoure. En plus des monos, l’équipe d’animation s’agrandit avec l’arrivée de Marine Roulet, ancienne colon. Plan-Sépey prend des couleurs cette année là, car ce sont les fleurs, les champignons et les étoiles du monde de Mario qui y débarquent. En plus des traditionnelles activités, le « fil rouge » est ressuscité. Il comporte cinq activités : jouer à des jeux de sociétés, refaire un épisode de Friends, inventer un nouveau sport, chanter à la chorale et créer un journal télévisé qui résume l’ensemble de la colonie.

Il y eut également quelques surprises lors de cette édition, avec notamment trois vaches d’Hérens qui, profitant d’un enclos non électrifié, trouvèrent l’herbe plus verte dans la propriété que dans leur champ. Les visites en pharmacie, chez le médecin ou à l’hôpital furent nombreuses, pour le plus grand plaisir des nerfs du jeune directeur, mais au final jamais rien de grave.

Année maudite pour beaucoup et très lourde pour notre colonie. En janvier, nous perdions subitement notre cher cuisinier Philippe. Le covid plongeant le monde dans l’incertitude, c’est la mort dans l’âme que l’équipe d’animation vote à la quasi-unanimité l’annulation de l’édition 2020. Afin de garder du lien entre les monos et les colons, deux journées sont tout de même organisées au bois d’Echallens.

La météo est heureusement de notre côté et nous pouvons réaliser deux belles journées avec au programme, course d’orientation, landart, marche, rallye et grillades en forêt. A la place de l’Ecureuil, c’est le refuge Montfort qui nous accueille en son sein. Pour cette mini-édition, la direction est assurée par Aurélie. Les moniteurs sont au nombre de huit : Laetitia, Laurie, Julie, Alejandra, Marine, Loris, Lucas et Quentin. Nous pouvons également compter sur l’arrivée de quatre anciens colons en la personne de Deborah Behar, Noémie Chavanne, Romain Blanchard et Maxime Villard.

La colonie AAA est comme le roseau : face à la tempête elle plie, mais elle ne se rompt pas ! Voilà deux ans que l’équipe d’animation n’avait plus investie Plan-Sépey. Beaucoup de nouvelles têtes sont présentes : Axel Lo Schiavo, Arnaud Ruchat et Noé Tripet. En plus de ces trois nouveaux venus, trois anciens colons montent également dans cette fonction : Deborah Behar, Romain Blanchard et Maxime Villard. Laetitia, Laurie et Marine montent comme monitrices et c’est Quentin qui est la tête de cette joyeuse équipe comme directeur. Nous accueillons également une nouvelle cuisinière en la personne d’Hélène Glauser, amie de Dadou.

Malgré une équipe d’animation très jeune (moyenne d’âge de 20 ans) et avec beaucoup de « bleus », la colonie est un franc succès ! Preuve que « la colo » est un état d’esprit qui s’acquiert et qui se transmet. Cette année, l’Ecureuil s’est transformé en un manoir familial. Les colons furent plongés dans la vie d’une riche famille (les Montgomery), ponctuée d’intrigues liées à des problèmes d’héritage. La boom années 70-80 permit aux colons de (re)découvrir des tubes du patrimoine musical. Lors de la seconde boom, c’est une nouveauté qui a fait son apparition dans la colo AAA avec une silent party !

Après le départ d’une dizaine de grands colons en 2021, combiné au fait que l’été 2022 était le premier sans restriction covid, notre colonie atteint un taux extrêmement bas de participant.e.s. Ce sont seulement 21 colons qui montent accompagnés de 9 monos : Quentin comme directeur, Laurie, Marine, Deborah, Arnaud, Romain et Noé comme moniteurs et monitrices. Astrid Baumgartner et Nicolas Baeriswyl rejoignent l’équipe d’animation, tandis que Thierry Mikami (ancien colon) remonte comme aide-cuisinie, afin d’assister Hélène et Dadou.

Cette année, la colo renoue avec la tradition de « l’activité spéciale ». Après avoir réussi à garder le secret pendant plus d’une semaine à Gryon, les monos emmènent les colons à Aqua-parc, alors que ces derniers croient que nous allons marcher. Sur place, les colons sont répartis par petits groupes accompagnés d’un.e ou plusieurs monos. Tout le monde peut alors profiter de cette très belle journée, sans blessure, ni aucun colon perdu dans le parc.

La colo AAA ne cesse de se réinventer et d'évoluer. Cette année, c'est donc une co-direction qui voit le jour, en les personnes de Laurie et de Marine. Cinq monos remontent également : Deborah, Astrid, Quentin, Arnaud et Romain. Thierry quitte son tablier d'aide-cuisine pour enfiler l'habit du moniteur. Côté cuisine, le duo Dadou et Hélène reprend du service, tout en étant soutenu par leur nouvelle aide-cuisine et ancienne colon : Aurélie Addor.

L'eau, la terre, le feu, l'air ! Quatre éléments qui définirent quatre équipes qui essayèrent d'amasser un maximum de points durant les différentes activités. Un tableau général, trônant dans le réfectoire, afin de rappeler les scores. Suite à l'invitation de l'équipe d'animation, Vassilis Venizelos, conseiller d'Etat en charge du département de la sécurité, de l'environnement et de la jeunesse, nous visita en début de la colonie. Une belle rencontre qui permis d'échanger sur la réalité du terrain. 

Texte à venir...

" On peut vivre sans richesse presque sans le sou. Des seigneurs et des princesses, y'en a plus beaucoup. Mais vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas. " 

Bourvil